Si la Nature est pleine de ressources, celles-ci ont néanmoins des limites. Le 2 août de l’année passée était le « jour du dépassement de la Terre », soit la date à partir de laquelle nous avons consommé la totalité des ressources que la Terre peut renouveler en un an. Chaque année, cette date est de plus en plus précoce. Alors comment faire pour « manger responsable » ?
Plus de vrac, moins de plastique
Les supermarchés sont de plus en plus nombreux à proposer un rayon « vrac ». En plus d’être souvent plus intéressant pour votre portefeuille, acheter en vrac est simplement une habitude à prendre qui a un impact non négligeable sur l’environnement. En organisant vos réserves avec des bocaux en verre, par exemple, vous limitez considérablement la quantité d’emballages plastiques. De la même manière, lorsque vous vous trouvez au rayon fruits et légumes, préférez ceux qui sont proposés à la pesée plutôt que ceux préemballés. On a déjà vu des oranges ou des carottes emballées individuellement dans du plastique… C’est plutôt désolant. Alors à vos sacs en papiers et bocaux !
S’organiser pour limiter le gaspillage alimentaire
Première action à mettre en place : planifier ses repas et faire une liste de course. Ainsi, vous êtes sûr de n’acheter que le nécessaire et de ne pas tomber dans la surconsommation, inévitable source de gaspillage. Pensez aussi à préparer vos repas en plus grande quantité et mettre le surplus de côté. Cela vous arrangera toujours de sortir un plat tout prêt du congélateur ! C’est pratique et cela limite la consommation d’énergie avec une seule préparation pour plusieurs repas. Veillez aussi à ne jeter que ce qui ne se consomme pas. Nous avons tendance à dire au revoir à ce qui peut encore se consommer : fanes, épluchures… Alors qu’ils peuvent très bien s’accommoder dans des préparations. Enfin, ne faites pas la tête aux fruits et légumes « moches », ils ne sont pas moins bons pour autant !
Manger local et privilégier les circuits courts
Ce n’est un secret pour personne, manger local c’est bon pour la planète, bon pour l’économie locale et, in fine, bon pour soi. Etre conscient que ce que l’on fait est bien procure toujours une certaine satisfaction. Alors renseignez-vous sur ce qui est produit près de chez vous : paniers de producteurs locaux, coopératives, vente à la ferme…
Equilibrer le ratio protéines animales/végétales
De vieilles habitudes nous poussent à consommer régulièrement de la viande, du poisson et des œufs. Très bien, il en faut. Cependant, les légumineuses qui n’avaient pas la cote au siècle passé reviennent sur le devant de la scène, et à raison. Que ce soit pour l’environnement ou pour votre santé, il n’est que bénéfique d’augmenter sa consommation de légumes secs. Source de protéines, elles peuvent remplacer une protéine animale à l’occasion. N’oubliez pas qu’un régime exclusif n’est jamais sain. Pensez toujours à la variété.
La « sobriété heureuse »
Publicités, distributeurs, services à toute heure, Fast food…, les tentations sont partout pour nous pousser à la surconsommation. Et nous ne pouvons pas toujours les contrôler tant notre inconscient joue un rôle important en ce domaine. Mais nous pouvons agir. Sur le plan alimentaire, ou au quotidien, l’idéal serait de tendre vers la « sobriété heureuse ». C’est-à-dire se satisfaire de l’essentiel et ne pas rentrer dans la quête du « toujours plus », qui ne nous rend pas forcément plus heureux. Des plats simples avec des produits simples. Parce que, qu’on se le dise, les dernières baies au nom imprononçable, au goût douteux et au prix exorbitant ne vous rendront pas forcément plus heureuse…