De bons principes
« Flexitarien » provient de l’association de deux mots : « flexible » et « végétarien ». Le principe ? Etre végétarien mais s’octroyer de la viande ou du poisson dans des conditions particulières : restaurant, invitation chez des amis, fêtes de famille… On privilégie donc les protéines d’origine végétale au quotidien mais on n’exclut pas celles d’origine animale à l’occasion.
Les grands principes du flexitarisme sont :
- La consommation de viande n’est pas proscrite. Pour autant, on essaie de privilégier la viande blanche et on ne néglige pas le poisson et les œufs.
- Les fruits et les légumes sont idéalement de saison et issus de cultures locales.
- Les légumineuses sont une source de protéines essentielle. Toutefois il faut veiller à les associer systématiquement avec des produits céréaliers (complets de préférence) afin d’avoir un apport en acides aminés suffisant et équilibré.
- On limite sa consommation d’acides gras saturés, que l’on retrouve notamment dans les charcuteries, les graisses animales, les produits préparés (graisses cachées), etc.
- On choisit de préférence les aliments non raffinés. Exit le pain blanc, la farine type 45, le sucre blanc et autres produits dénués d’intérêt nutritionnel. On mise sur les produits complets et qui ont subi le moins de traitements possible.
- On prépare ses repas soi-même autant que faire se peut. Et on y met de la vie avec la panoplie d’épices, aromates et herbes aromatiques disponibles.
Vive la vie sociale
Un des premiers avantages, c’est le maintien de la vie sociale. Une des choses qui permet de se rendre compte qu’un régime alimentaire n’est pas bénéfique, c’est qu’il vous coupe de toute vie sociale. Et dès lors qu’une nouvelle habitude vous isole, qu’elle soit alimentaire ou autre, il y a un problème. Dans le cas du flexitarisme, ce cas de figure ne se présente plus.
Moins mais mieux
Un autre bon point à mettre à l’actif des flexitariens, c’est qu’ils consomment moins, mais mieux. En terme de viande, ils évitent les produits du supermarché et sélectionnent plutôt de la viande de qualité, généralement issue de producteurs locaux. Tout cela, à la grande satisfaction des boucheries traditionnelles de proximité.
Moins de carences…
Sur le plan nutritionnel, le flexitarisme est intéressant car la consommation occasionnelle de viande, poisson ou œufs permet de réduire le risque de carences en termes de protéines, acides aminés essentiels, vitamines du groupe B, fer, etc. Et puisque la base de cette alimentation est végétale, c’est l’assurance d’un plein de fibres, vitamines et minéraux !
… mais autant de plaisir
Etre flexitarien, c’est également conserver intact le plaisir de manger. C’est éviter toute frustration ou culpabilité. Et cela aide à se sentir bien au quotidien grâce à une alimentation variée et équilibrée. A être serein parce que nos habitudes alimentaires ont un impact réduit sur l’environnement. Alors, bien dans sa tête et dans son corps, ça vous tente ?